Herbier urbain
2022
Papier fait main, gaufrage, impression monotype et photographie
Dimensions variables
Cette œuvre matérialise mes réflexions sur les classifications communément admises des plantes dans un environnement urbain : espèces nuisibles, endémiques, exotiques, envahissantes, utiles, mauvaises herbes, sans intérêt, etc. En sillonnant le quartier, j’observe l’infiltration spontanée de la nature, les monocultures produites par les humains au détriment des « mauvaises » herbes, l’adaptation des plantes au béton. De cet asservissement anthropocentrique de la nature naît la catégorisation suivante des espèces vivantes : utiles ou nuisibles, endémiques ou introduites.