pour ne pas disparaître 2022 Projection de diapositives tirées de sténopés et de photographies argentiques 9 min
Les événements vécus au quotidien, les gens côtoyés et les lieux habités s’accumulent dans la mémoire et composent l’identité. Or, la mémoire est fondamentalement fautive, malléable et en perpétuelle évolution. Devant ce constat, je me demande comment représenter la part de soi oubliée, disparue. Les images qui constituent pour ne pas disparaître proviennent de mon quotidien, émergent des choses qui m’entourent. Certaines des photographies ont été captées directement sur papier par sténopé, alors que d’autres ont été prises sur film à l’aide d’un appareil 35 mm; toutes ont ensuite été transférées sur diapositives, puis projetées à l’aide d’un carrousel. Superposer des images, les altérer pour les rendre plus diffuses, confuses, me permet d’évoquer la disparition, la perte d’informations. Les images défilent et, à force de danser en rond, leur souvenir s’échappe vers l’oubli.
Récipiendaire de la bourse de la Fondation McAbbie en photographie