Saule pleureur (le portage de ce qu’il reste)
2023
Métal, bois, tissu, corde et objets trouvés
Dimensions variables
J’ai pour objectif de porter, au sens propre, une sélection d’objets jusqu’à la limite de l’endurance. Lors de la performance, la construction de l’œuvre se fait grâce à l’intervention des spectateurs, qui accrochent les objets, un à un, sur la structure portable et qui décident ainsi de la répartition du poids des articles. Par cette invitation à manipuler les objets, je cherche à transférer en contexte artistique le rapport intime et quotidien que nous entretenons avec les choses. L’ambiance austère de la performance et l’attention silencieuse qu’exige l’exploit physique demandé supplantent cependant très vite l’aspect ludique qu’apporte la participation des spectateurs. En mettant mon corps et mon équilibre au défi, je cherche à questionner la quantité d’objets qui nous entourent et la place concrète qu’ils occupent. Je porte les objets que l’on oublie parce qu’on a en trop. Je tente ainsi de mettre en évidence la surabondance du matériel dans nos vies.
Performances ouvertes au public le 13 janvier, lors du vernissage, et le 28 janvier à 14 h.
Photo de la performance : Mark Quevillon
